Amoureuse du Brésil

Une amoureuse du Brésil…

Avec ce blog, je vous propose un regard sur ce pays qui m’est cher, je voudrais partager des émotions. J’aimerais vous faire goûter au Brésil, vous inviter à « mon » Brésil, celui que je vis quand je suis sur place et aussi quand je n’y suis pas… avec l’aide de la musique, celle des mots, des sons, et des notes!

Boa Viagem ! (Bon voyage!)

Brésil_son

Pourquoi cette attraction viscérale, cette relation passionnée, tumultueuse, faite d’attentes, de joies, de frustrations, de ravissements ?
Pourquoi est-ce que l’enthousiasme, la tendresse nostalgique cohabitent parfois avec un certain agacement ethno centré, voire de la déception ?
Il a cette puissante façon de venir me chercher par des synchronicités persistantes.
Par un charme conquérant, à coups de rappels, par petites touches, signes infimes et espiègles : un son dans l’air dans un endroit improbable, une évocation au détour d’une rue ou d’une conversation.
Par une émotion forte, semblable à la colère des femmes délaissées, une déferlante qui me happe sans prévenir, à l’évocation d’un souvenir, par la musique ou la danse.
Parfois c’est moi qui m’éloigne, volontairement, pour respirer, puis qui retourne le trouver, amoureusement.
C’est la musique qui nous réconcilie, systématiquement. Celle du son vibrant des notes et des mélodies si singulières, identitaires ; celle de la douce musicalité séduisante de sa langue, de sa nature, auxquelles je ne sais résister.

Je ne sais pas répondre simplement à cette question que l’on m’a si souvent posée : « mais pourquoi le Brésil » ?

C’est dur à expliquer, comment partager le Brésil sans le vivre comme une incursion dans mon intimité ? Parfois j’ai l’impression que la complicité n’est possible qu’avec d’autres amoureux du Brésil, ceux qui ont déjà été conquis.

Parmi eux, chacun vit sa propre réalité, son propre rêve. Ce qui nous rapproche, c’est la joie de cette rencontre qui a laissé une marque ineffable. Quelques échanges complices permettent de mesurer le degré d’affection et le niveau de profondeur de la relation : aventure de vacances, amourette qui recouvre le souvenir du pays, bol d’air, exotisme, longue histoire, romance, fantasme, obsession…

 

Une amoureuse des voyages en tous genres…

Sac au dos  : un voyage en solitaire de 2011 à 2013

Pérou, Brésil, Bolivie, Argentine, Uruguay, Chili, Ile de Pâques, Nouvelle Zélande, Australie, Iles Fidji et …France

Recette de l’appel

Prenez un rêve, décortiquez-le, et réservez.
Préparez pendant ce temps un budget, étalez les possibles, rassemblez des solutions matérielles, découpez vos préjugés.
Tapissez sur le moule une base de conscience puis ajoutez une pincée d’audace, une dose de risque, et un zeste de révolte.
Remuez le tout, saupoudrez d’envie et laissez mariner le temps d’obtenir une texture dense.
Assaisonnez selon votre goût : vous pouvez pimenter ou adoucir selon l’aspiration du moment.
Faites mijoter avec de l’amour et de la confiance jusqu’à obtenir une couche de liberté.
Servez avec de l’émerveillement.
Dégustez seule ou accompagnée, sans modération,
Déclinez selon votre fantaisie pour agrémenter vos menus

Kit de survie de la backpackeuse

–          Un sac à dos solide, léger, pratique et passe partout
–          Du flair à opportunités et à embrouilles
–          De bonnes chaussures
–          Du baratin expressif : anglais, espagnol, portugais mélangés avec des mimes, sourires et grimaces
–          Un notebook de geekette
–          Une curiosité de débutante
–          Un couteau suisse
–          Des muscles décidés et de l’énergie positive
–          Un passeport et ses copies papier et virtuelle
–          De la souplesse d’adaptation
–          Un duvet léger
–          Un estomac solide
–          Quelques bons gros cadenas
–          5 sens bien ouverts, et un 6ème en développement
–          Un billet caché dans une doublure
–          Des amis dans le cœur

De-ci, de-là : depuis l’adolescence le voyage fait partie de ma vie

Quelques souvenirs dans mon baluchon

– Défiler de bonheur au sambodrome pour le carnaval (Rio de Janeiro,Brésil)
– Entrer dans Petra à cheval, le jour de Noël (Jordanie)
– Guetter le lever du soleil dans le désert pour faire fondre la gelée de mon duvet (Hoggar, Algérie)
– Dormir sur le toit d’une maison en terre et compter les étoiles (Pays Dogon, Mali)
– Etre zen en attendant le retour des mules qui se sont échappées avec nos sacs, à 4500m d’altitude et à 2 jours de marche d’une route (Trek au Ladakh, Inde)
– Rêver d’amour devant le Taj Mahal (Inde)
– Célébrer la déesse des eaux pendant la pleine lune sur la plage lors de la fête de Loy Krathong (Thailande)
– Recevoir un massage traditionnel ayurvédique à 4 mains (Agra, Inde)
– Me faire réveiller au petit matin par une tempête de sable et me réfugier dans mon duvet en riant (Adrar, Mauritanie)
– Danser avec le futur Président au cours d’un meeting électoral (Otavalo, Equateur)
– Me gaver de sorbets à la noix de coco faits maison vendus sur la plage par une immense dame noire habillée tout en blanc et qui m’appelle ma Doudou (Martinique)
– Ne pas comprendre comment 3 jours sont partis en fumée (Amsterdam, Hollande)
– Admirer le lever du soleil à plus de 4800m après une ascension difficile (Mont Kenya, Kenya)
– Etre bouleversée par la visite de la cellule de Nelson Mandela à Robben Island (Le Cap, Afrique du Sud)
– (Sur)Vivre un mois dans une famille d’accueil mormon en guise de séjour linguistique à 14 ans (Idaho,USA)
– Tomber presque nez à nez avec un élan sur une route de Laponie par une belle nuit blanche d’été (Laponie,Finlande)
– Me perdre au cours d’une randonnée en montagne (Rhodopes, Bulgarie)
– Compter les cactus sur la route (Mexique)
– Adorer avoir peur des ours dans ma tente (Québec, Canada)
– Contempler un lion à crinière noire (Kalahari, Afrique du sud)
– Sauter en parachute près des chutes Victoria (Zambie)
– Sentir le feu sous la glace (Islande)
– Ralentir au rythme du Mekong (Laos)
– Me sentir en famille à Melbourne (Australie)
– Manger un potage aux ailerons de requin avec le sourire alors que j’avais envie de vomir (Taiwan)
– Déguster des litres de thé (Chine)
– Me croire dans une pub Hugo Boss (Munich)
– Imaginer un scénario érotique dans le harem du palais du Sultan (Istanbul, Turquie)

– Ne pouvoir arriver qu’à 300 m du sommet du Kilimandjaro à cause d’une bactérie à l’estomac, puis se consoler avec un incroyable  lever de soleil sur la savane (Tanzanie)
– Danser au clair de lune avec les sherpas devant la chaîne des Annapurnas (Népal)
– Photographier les fesses de David (Florence, Italie)
Etc.

 

« On obtient souvent les choses qui ont une véritable valeur au moyen d’actes apparemment improductifs ». Haruki Murakami